Lorsque l’on investit en Bourse, on pense souvent à des actions individuelles : devenir actionnaire de Starbucks, d’Airbus, d’Apple ou de Danone n’est pourtant pas si évident. Car un investissement en Bourse n’est pas gratuit : il faut payer l’intermédiaire par lequel vous passez pour pouvoir émettre un ordre. Par conséquent, investir dans des actions individuelles peut être délicat pour ceux qui, comme moi, ne disposent pas d’un capital infini ! Une autre solution présente pour nous bien des avantages : les fonds en actions.
Les fonds en actions, c’est quoi ?
Ils portent des noms divers : fonds en actions, fonds de placement, fonds d’investissement, hedge funds, mutual funds, investment funds… Il en existe des milliers, pour toutes les bourses et tous les goûts. Ils partagent toutefois un même fonctionnement : une société d’investissement place l’argent de plusieurs épargnants dans diverses actions, placements qui sont ensuite gérés par la société. L’avantage de cette formule est qu’elle nous permet à nous, petits investisseurs, de diversifier notre portefeuille avec très peu de placements (voire un seul, s’il est très bien choisi). L’inconvénient, car il en faut, est que ce nouvel intermédiaire doit être rémunéré lui aussi, ce qui augmente mécaniquement les frais liés à l’investissement.
Gestion active versus gestion passive
Les frais sont en moyenne de 1,09 % par an pour les fonds actions européennes. Mais à quoi servent-ils ? A rémunérer un gérant qui s’occupera de réallouer ses ressources en fonction des mouvements du marché afin de maximiser les gains de ses clients. Toutefois, il faut être très vigilant lorsque vous choisissez un fonds sur l’action réelle engagée par ses gérants. Dans une étude publiée en mars, Morningstar expliquait qu’un fonds sur cinq qui mettait en avant un style de gestion passive indexait en fait massivement ses investissements sur le marché. Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement que les gérants suivaient les tendances, réduisant ainsi les chances pour les investisseurs de surperformer.
Cette technique est parfois utilisée par les gérants pour se couvrir en cas de baisse du marché. Mais ce qui est embêtant, c’est que, toujours selon Morningstar, ces fonds pratiquaient les mêmes tarifs que les fonds qui, eux, pouvaient réellement se prévaloir d’un style de gestion actif. Attention donc, lorsque vous regardez les caractéristiques d’un fonds, à bien regarder les performances passées mais aussi à vous renseigner sur l’équipe de gestion.
Les fonds indexés, une alternative moins chère
J’évoquais quelques lignes plus haut l’indexation des fonds sur les marchés. Certains fonds totalement automatisés le font automatiquement grâce à des logiciels. Il s’agit des ETF ou exchange traded funds. Ces fonds copient des indices, comme le CAC 40 ou le FTSE 100 (l’indice britannique de référence), et vous assure ainsi une performance parfaitement similaire à celle de ces indices, pour un prix défiant toute concurrence. Ces fonds peuvent être intéressants pour débuter ou pour compléter un investissement dans un fonds en actions choisi soigneusement. Car s’ils sont moins chers, ils sont aussi souvent moins performants.
Pour trouver le fonds qui vous correspond, je vous conseille chaudement les classements de Morningstar, que vous pouvez consulter ici. De nombreux fonds référencés ont été commentés individuellement par les membres de l’équipe, ce qui vous permettra d’avoir des renseignements précieux sur les performances et les perspectives de chaque fonds.